Leurres “NOUVELLE GÉNÉRATION”

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Lorsqu’on regarde les leurres disponibles sur le marché et plus fréquemment les leurres souples, force est de constater que ce ne sont pas les innovations techniques qui manquent, que ce soit en matière de formes, d’attractants et de coloris. Mais ce n’est pas tout… Les innovations concernant leur conception, et notamment les matières qui les composent, ont beaucoup évolué en raison de l’évolution des réglementations et des tendances actuelles qui consistent à concevoir et à commercialiser des produits plus “eco-friendly”. C’est justement ce que nous vous proposons de découvrir au sein de ce dossier.

Avant de débuter ce dossier, il est important de poser correctement les choses. Son objectif n’est en aucun cas de présenter les nouveaux leurres disponibles pour la saison 2024, mais juste de vous proposer un rapide tour d’horizon d’une partie des leurres qu’on trouve sur le marché et plus spécifiquement les leurres dit nouvelle “génération”. Commençons donc tout d’abord par nous poser la bonne question à savoir qu’entendons-nous par “leurres nouvelle génération” ? Il s’agit simplement de leurres qui diffèrent des autres car ils sont fabriqués avec des matières plus eco-friendly, c’est-à-dire des leurres qui diminuent l’impact environnemental. Cela ne veut en aucun cas spécifier que les marques qui ne sont pas présentes sur le dossier ne se sentent pas concernées par ce sujet, loin de là. Nous n’aborderons pas dans ce dossier les têtes plombées qui sont réalisées avec des substituts du plomb. Nous resterons uniquement sur les leurres en nous étendant également un peu sur les métal jigs. Il nous faudrait alors disposer de bien plus de pages pour traiter toutes ces informations. Voici en tout cas un vaste dossier qui traite d’un sujet tendance, très large et complexe. En effet, certains projets de développement pour les leurres demandent souvent plusieurs années. Ils nécessitent souvent beaucoup d’investissement rendant encore plus longues et plus complexes les différentes étapes de recherches et de conceptions. Nous vous proposons donc un petit tour d’hori­zon de quelques marques qui, pour certaines, ont déjà pris un virage très prononcé, voire parfois à l’angle droit sur ce sujet qui revient très souvent dans notre quotidien.

DE GROSSES ÉVOLUTIONS

Si l’on regarde un peu plus d’une décennie en arrière, force est de constater que les leurres souples ont bien évolué. Que ce soit au niveau de leurs formes, leurs coloris, leurs attractants ou encore leur action de nage, ce ne sont pas les innovations qui manquent. C’est d’ailleurs la diversité de l’offre qui en fait sa richesse. Les leurres souples ont également énormément évolué au niveau de leur texture, afin d’obtenir des matières plus souples ou plus rigides selon les actions recherchées. Derrière ces leurres se trouvent des responsables produits dans les différentes sociétés qui doivent constamment rechercher des nouveautés, s’adapter à un marché de plus en plus exigeant, et des pêcheurs toujours plus pointus. Leur métier ne se cantonne pas uniquement à mettre sur le marché de nouveaux produits, mais il est également d’adapter les leurres au marché et à ses contraintes et évolutions. Dans un monde en perpétuel changement, les choses bougent et les normes évoluent. Par exemple, la réglementation REACH, entrée en vigueur en 2007, a pour objectif de sécuriser la fabrication et l’utilisation de substances chimiques dans l’industrie Européenne. Ce règlement Européen vise à renforcer le principe de substitution de certaines substances jugées dangereuses au profit de certaines substances moins polluantes, ce qui a obligé les entreprises à modifier et à substituer certaines substances utilisées.

Certains d’entre eux ont décidé d’aller encore plus loin et de concevoir des leurres avec des matières encore plus eco-friendly. Il faut savoir par exemple que les leurres Japonais sont réalisés avec les normes les plus strictes en matière de fabrication de leurres souples. En France, nous n’avons pas à rougir car certaines sociétés ont déjà pris ce créneau en utilisant des produits de substitution afin d’obtenir des leurres dits plus eco-friendly. C’est d’ailleurs le cas, par exemple, de la société Delalande. Depuis 1 an, toute la gamme de leurres souples pour la pêche en mer et en eau douce de cette marque sont réalisés à partir d’huile de lin, d’huile de soja, d’huile de colza et d’autres huiles végétales pour réaliser leurs leurres. À tout cela vient s’ajouter un plastifiant qui représente seulement moins de 10 % de la composition totale du leurre qui, lui, est réalisé à base d’un plastifiant fossile.

Nous avons également la société Fiiiish, basée dans le Finistère, qui travaille beaucoup sur ces sujets et qui a même embauché il y a quelques années un Docteur Ingénieur dans le comportement des matériaux, avec une spécialisation sur les plastiques et matériaux composite moderne. Spécialisé dans l’éco conception, Louis Leveuf a développé un leurre de surface entièrement biosourcé pour la mer appelé le Biotop Stick, également entièrement bio assimilable.

En matière de leurres biodégradables, on peut également citer les leurres souples de chez Eco Gear et plus précisément ceux issus de la gamme Aqua. Ces leurres sont conçus dans une texture spongieuse qui absorbe les attractants. Ils sont réalisés à partir d’un plastique biodégradable (plastique capable d’être ingéré par certaines bactéries) et sont immergés dans un liquide qui lui est également biodégradable.

Si l’on devait parler des leurres durs, on pourrait également citer la marque Rapala. Il faut savoir que les laques et toutes les peintures utilisées sont respectueuses de l’environnement en respectant les normes européennes, qui ont changé dernièrement. Les leurres durs sont également réalisés sans plomb, à savoir que les lests sont en tungstène, en acier ou en zing suivant les modèles.

LE CAS DES GULP!

Ces leurres souples diffèrent de ceux qu’on a pour habitude de trouver sur le marché. Les Gulp! sont des leurres qui ne datent pas d’hier car leur apparition remonte à plus de dix ans. Certes, depuis ce temps et suite aux travaux menés par les laboratoires Berkley, la formulation Gulp! a été améliorée. Tout d’abord, il faut savoir que les Gulp! ne sont pas en plastique mais réalisés en amidon de maïs. Ils possèdent donc une texture spongieuse qui fait que lorsque le leurre est plongé dans son attractant, il s’en imprègne à cœur. Au départ, les Gulp! étaient vendus dans des pots en plastique, mais, suite à des soucis liés à l’étanchéité, ils sont désormais vendus sous blister plastique. Je connais très bien ces leurres souples pour les avoir utilisés très assidûment pendant de longues années. Je peux vous garantir que l’attractant Gulp! est très efficace. J’ai même été surpris, à plusieurs reprises, de ferrer un poisson avec ce leurre en amidon de maïs, de le décrocher, puis d’avoir une seconde touche de ce même poisson. Lorsque le poisson prend le leurre en gueule, celui-ci libère ses attractants et fait en sorte que le poisson le conserve en gueule le plus longtemps afin que le pêcheur dispose de plus de temps pour effectuer son ferrage.

Autre spécificité de ce leurre que j’aimerais vous faire partager : sa texture. En partant pêcher, il m’est également arrivé d’accrocher mes leurres sur mes cannes au départ du port. Après quelques heures sans que le leurre ne soit immergé, celui-ci s’est asséché. Il suffisait juste de le tremper à nouveau dans son attractant pendant plusieurs minutes, voire une nuit complète, pour qu’il se refasse une beauté. Désormais, les Gulp! ont la faculté de se recharger plus rapidement et ont besoin de moins d’attractants. C’est aussi pour cette raison qu’il y a un peu de liquide dans les sachets en plastique certes, mais en quantité moindre que lorsqu’ils étaient commercialisés dans des pots en plastique.

C’EST QUOI UN LEURRE ÉCO SOURCÉ ?

Lors de la préparation de ce dossier, j’ai beaucoup échangé avec Louis Leveuf (société Fiiish) sur ce sujet. L’éco conception est très vaste et concerne de nombreuses étapes auxquelles on n’aurait pas eu tendance à toujours penser. Faire un produit éco sourcé, c’est essayer d’intervenir au mieux sur les différentes étapes d’un produit. C’est tout ce qui peut être mis en œuvre dans la conception au moment de la fabrication d’un produit, au moment de sa commercialisation et au moment de sa destruction. L’éco conception ne se cantonne pas à créer un leurre eco friendly, mais prend en compte toutes les étapes qui entrent dans la vie d’un produit en passant de sa fabrication jusqu’à la perte ou destruction du produit. Gérer la fin de vie du produit est également cruciale pour réduire au maximum les impacts environnementaux.

Mais commençons tout d’abord par la base, à savoir la fabrication du produit. Idéalement, il est préférable de fabriquer un leurre dans un périmètre proche, lorsque cela est possible, afin de limiter l’impact lié au transport. Ensuite, il convient d’essayer de travailler des matières peu énergivores pour limiter la conception de l’énergie tout en essayant de limiter au maximum l’usage de ressources fossiles, c’est-à-dire des matières pouvant contenir du pétrole ou des matières rares. Il est également important de prendre en compte l’impact lié au transport et la mise sur le marché du produit tout évitant au maximum tout ce qu’on appelle par exemple les emballages intermédiaires. Par exemple, il faut éviter de conditionner 10 sachets de 10 leurres souples dans un sac en plastique intermédiaire. Ensuite, il est également important de penser au type d’emballage utilisé en privilégiant soit les emballages en carton ou s’assurer que les emballages plastiques utilisés soient bien PET (polytéréphtalate d’éthylène), c’est-à-dire facilement recyclable. Sachez d’ailleurs que le PET est le plastique le plus facilement recyclable au monde.

Pour finir, il faut penser à la fin de vie du produit, en l’occurrence, du leurre. Là, deux solutions sont envisageables. La première, le leurre termine sa vie au fond de l’eau. Vient alors la notion de biodégradabilité ; qu’il soit idéalement biodégradable dans l’environnement dans lequel on va le perdre, ou si le produit termine sa vie dans une poubelle, il faut penser alors à bien gérer sa fin de vie pour limiter son impact sur l’environnement. Bref, vous l’aurez tous compris, pour réaliser des leurres éco sourcés, c’est une véritable course d’obstacles car il faut constamment garder en tête que chaque étape du leurre doit limiter son impact sur l’environnement.

LE BIOTOP STICK, UN LEURRE QUI VA JUSQU’AU BOUT DES CHOSES !

Fabriqué en Bretagne, le Biotop Stick est justement un produit qui a été éco sourcé et qui a l’avantage d’avoir un faible impact environnemental. Pour changer de ce que nous avons pu vous présenter, le Biotop Stick est un leurre dur qui, lui, est réalisé à partir de bioplastique et qui a la particularité d’être biodégradable dans le milieu marin. Il faut savoir que ce leurre a demandé 5 années de travail avant qu’il soit commercialisé. Le projet a été soutenu par la Région Bretagne et BPI France permettant de fabriquer en France. En discutant avec Louis Leveuf, directeur technique et scientifique chez Fiiish, nous avons échangé autour de la matière qui entre dans la conception de ce leurre nouvelle génération. Louis m’a confié que le Biotop Stick est réalisé à partir d’un plastique difficile à transformer. Celle-ci est biosourcée, synthétisée à partir de matières naturelles non liées au pétrole. Chaque étape et les choses susceptibles d’entrer dans la conception de ce leurre ont été soigneusement pensées dans le but de toujours minimiser au maximum l’impact sur l’environnement. Par exemple, les yeux, qui sont généralement en plastique sur la majorité des leurres durs, ont été remplacés par des billes de verre et sans utiliser de colle pour les fixer sur le leurre. Par ailleurs, il faut également savoir que ce leurre dur ne comporte pas de peinture. Il est coloré dans la masse avec une toute petite partie de colorants issus de matières organiques ou minérales et qui n’ont pas de propriétés toxiques. Autre exemple, cette fois-ci concernant le choix des hameçons. Là encore, les concepteurs ont fait le choix d’utiliser des hameçons simples en inox (7237 de chez VMC), sans traitement. Si vous perdez le Biotop stick en cours de pêche, il faut savoir qu’il est biodégradable dans la mesure où il est réalisé à partir d’une matière bio assimilable et sans laisser de pollution plastique résiduelle, que ce soit en eau de mer comme en eau douce. La biodégradabilité sera ensuite liée au milieu et à la présence plus ou moins importante de micro bactéries. Et rassurez-vous sur ce point, ce leurre biodégradable ne disparaîtra pas de vos boîtes à pêche comme par magie. Compte tenu que le leurre ne sera pas dans les conditions requises pour sa biodégradabilité, il se comportera comme tous les autres leurres durs qui composent vos boîtes.

Ce petit tour d’horizon prend déjà fin mais avait pour but de vous sensibiliser sur le fait que les choses bougent également dans le milieu de la pêche. Les différents chefs produits ne travaillent pas uniquement sur le fait de proposer des nouveautés en matière de leurres, de coloris et d’attractants, mais sont également amenés à travailler sur les matières qui font que leurs produits contribueront, à leur échelle, à limiter leur impact sur l’environnement.

TÉMOIGNAGES

Guillaume Auger, directeur de la société Pescanautic :

“Les leurres dit “nouvelle génération” existent depuis plus de 20 ans pour la marque Ecogear, mais les formulations ont évolué tout comme les leurres en matière de souplesse, de forme et de couleur. Les leurres de la série Ecogear Aqua sont réalisés à partir de certains polymères qui confèrent au leurre une texture aqueuse, c’est-à-dire qu’elle a la faculté de s’imprégner de ses attractants, comme pourrait le faire une éponge. Les leurres sont réalisés aussi à partir d’un polymère dont certaines bactéries se nourrissent, ce qui le rend biodégradable. Il faut aussi savoir que nos liquides de la gamme Aqua dans lesquels baignent nos leurres sont eux aussi bio dégradables et respectueux de l’environnement”.

Simon Torenbeek, category Manager Berkley Europe :

“Cela fait des années que la gamme Gulp! existe sur le marché et grâce au travail de recherche des scientifiques qui se trouvent au laboratoire Berkley à Spirit Lake, aux États-Unis, la formulation Gulp! évolue régulièrement. Ils ont également travaillé sur la matière en amidon de maïs pour conférer à certains leurres souples de la gamme Gulp! une plus grande souplesse, une action de nage encore plus irrésistible et une tolérance supplémentaire sur les variations de coloris. De plus, ils ont également amélioré la matière en amidon de maïs qui se recharge plus facilement, c’est-à-dire qu’un leurre peut être replongé dans sa pochette pour être réutilisé plus tard. Il est difficile de vous dévoiler les choses à venir pour des raisons évidentes de confidentialité, mais ce que je peux dire à ce jour, c’est que nous continuons à travailler et à développer la gamme avec l’arrivée de nouvelles formes et de nouveaux coloris qui viendront compléter et étendre la fameuse gamme Gulp!”

Franck Rosmann, chef produit Sakura :

“Cela fait un certain temps (5 à 6 ans) que nous avons commencé à faire des leurres souples sans phtalates et sans BPA (Bisphénol A). On remplace progressivement le plomb sur les leurres durs et leurres métalliques par, soit du tungstène, soit de l’alliage de zinc, soit par du laiton, soit encore par de l’inox, suivant les produits. Pour ce qui concerne les leurres durs, environ 60 % de la gamme est dépourvue de plomb et on utilise les matériaux de substitution précités à savoir du laiton, tungstène, alliage à base de zinc et de l’acier inox. Par ailleurs, nous avons réduit le plastique et le carton sur nos emballages.”

Sandrine Delalande, dirigeante de la société Delalande :

“Nous avons commencé les démarches pour avoir des leurres dits nouvelle génération, ou plus eco-friendly, il y a une dizaine d’années. Nous recherchions des produits de substitution pour avoir des leurres différents. Nous avons trouvé à cette époque des produits très intéressants mais la quantité disponible ne permettait pas de couvrir notre production complète. Il y a deux ans, j’ai contacté ces personnes qui faisaient ces produits et, cette fois, ils étaient disponibles et en quantité suffisante. Cela fait maintenant 1 an que l’intégralité de nos leurres souples (que ce soit pour la mer ou l’eau douce) sont réalisés avec ce nouveau produit, plus en phase avec les attentes d’aujourd’hui. Nous souhaitions réaliser toute notre gamme de leurres sans utiliser du phtalate (couramment utilisés comme plastifiant des matières plastique) et sans produits qui apparaissent dans le listing des produits REACH, classifiés comme dangereux. Pour faire simple, nos leurres sont composés de différentes huiles végétales et d’un plastifiant (plastique fossile) qui lui, représente moins de 10 % de la composition totale du leurre. Un énorme virage a été pris au sein de notre société !”

Louis Leveuf, directeur technique et scientifique chez Fiiish :

“Je suis Docteur et ingénieur de formation sur le comportement des matériaux avec une spécialisation sur les plastiques et les matériaux composite moderne. J’ai intégré la société Fiiish en 2017. En 2018, j’ai proposé un plan de développement pour rendre les produits de la pêche plus en adéquation avec l’environnement. Il y a des projets et développement qui ont déjà été faits et un gros travail sur l’éco-conception qui est en train de se faire. Nous avons développé et conçu le Biotop Stick. Le projet était de concevoir un leurre biodégradable dans le milieu marin. Cela signifie qu’il doit être bio assimilable. Dans le milieu naturel se trouvent des bactéries qui sont capables de se nourrir de certains plastiques. Nous avons travaillé pour concevoir notre leurre à partir de l’un de ce type de plastique. Nous sommes toujours en étude de nouveaux projets toujours dans le même esprit, à savoir proposer des produits qui diminuent l’impact environnemental”.

Alban Choinier, directeur Développement Produits Catégorie Leurres pour l’Europe :

“La nouvelle gamme Crush City de chez Rapala est fabriquée à partir d’un Eco PVC conforme avec les normes Japonaises, qui sont plus strictes en matière de leurres souples que les normes Européennes. Il faut également savoir que les packagings de la gamme Crush City sont réalisés à partir de plastique 100 % recyclable. Aussi, certains de nos leurres durs et plus spécifiquement ceux qui ne sont pas opaques (le plastique recyclé ne pouvant pas être transparent) sont réalisés à partir de plastique 100 % recyclés et les packagings de ces leurres durs sont conçus avec une majorité de carton et du plastique recyclable fabriqué à partir de 50 % de plastique recyclé”.

Alexandre Fournier (ci-dessus), chef produit leurre Caperlan :

Cela fait 6 ou 7 ans que Décathlon accélère fortement sur les sujets liés aux impacts environnementaux. Nous continuons à travailler sur des projets comme les leurres souples afin de les rendre plus éco-friendly, sur les leurres durs et aussi sur les casting jigs, des substituts du plomb sont à l’étude. Nous nous efforçons également de réduire l’utilisation du plastique au strict minimum dans nos emballages. L’idée est de ne plus avoir de packaging en plastique dans les années à venir, mais toutes ces opérations demandent du temps.

Gaël Even, consultant pour les marques Gunki, Illex, Pezon & Michel :

“Les anciennes lames, comme par exemple les Muto Blade, étaient lestées en plomb et sont lestées dorénavant en bismuthine. Les plus gros modèles conviennent pour la mer. De plus, les leurres suivants comme le Jigger Jig (Gunki), le Space Jig (Gunki) et le Muto Blade (Gunki) sont sans plomb. Nous avons également un jig en tungstène (le Silver Shad) qui a été développé initialement pour pêcher les truites en montagne ce qui le rend d’ailleurs moins volumineux. Le modèle de 17 gr est idéal pour pêcher les bars notamment lorsqu’ils sont sur de petites proies”.