Magazine Côt&Pêche #46

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Liseuse Web
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Edito

Nippon ni mauvais

Permettez-nous ce “mauvais” jeu de mots pour démarrer notre 46e édito, mais vous allez comprendre qu’il est parfois compliqué de mélanger plusieurs sentiments contraires… Tout d’abord, c’est de façon très enthousiaste que nous vous proposons de faire un petit voyage… au Japon ! Grâce à une exceptionnelle opportunité, nous avons pu découvrir le salon d’Osaka en février dernier, salon que nous vous faisons partager aussi bien au niveau vidéo que papier. Cette terre de pêcheurs est avant tout la mecque des créations halieutiques : des techniques aux leurres, la pêche est bien plus qu’une simple passion pour les japonais – et les japonaises –, c’est une véritable culture !

Le côté mitigé des choses arrive avec les dernières réglementations concernant la pêche récréative – et restrictive – du bar (cf. page 16). Certes, c’est une mesure qui vient encore plus encadrer notre passion – alors qu’une célèbre ordonnance royale disait le contraire : “Déclarons la pêche de la mer libre et commune à tous”… – mais, d’un autre côté, cela a permis, d’une, que les réseaux sociaux, le GIFAP, nos instances fédérales et européennes se rapprochent pour combattre de concert les mesures de la Commission européenne, et, de deux, qu’il serait peut-être temps de “lâcher la symbolique du bar” – et d’arrêter de le mettre systématiquement en couverture de magazines… – pour s’intéresser à d’autres espèces dont les techniques de pêche “pleuvent” au Japon… Mi figue… mi-raison… on vous disait…

Enfin, il y a le côté triste avec la disparition d’une figure incontournable du monde de la pêche et des salons. Il s’agit de notre cher Bruno Lesourd, pilier indéfectible des fonderies Lemer. Fidèle parmi les fidèles, dévoué parmi les dévoués, Bruno ne  lâchera jamais rien pour que nos “petits plombs de gosse” restent des plombs Lemer. Marquant les esprits par son espièglerie et son sens du contre-pied, c’était notre ami ; et aussi l’ami de Côt&Pêche aussi puisqu’il nous avait même avoué un jour qu’il dormit avec le N°25 sous son oreiller…

Et pour boucler la boucle : “kankodori ga naku” : “le coucou est tellement timide qu’il n’oserait chanter son long sanglot qu’en l’absence de tout être vivant”. Cette expression japonaise ne nous fera pas pleurer… quoi que… On y préfèrera “kan-paï” (“à ta santé”) copain !

Côt&Pêchement vôtre.