Magazine Côt&Pêche #48

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Liseuse Web
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Edito

Etape par étape

On ne va pas se mentir, mais comme on le disait dans le précédent édito, la “torpeur météorologique” ne s’est pas arrêtée. Bien au contraire, elle s’est amplifiée avec un nouvel épisode caniculaire qui a touché toutes les régions. Pas de quoi profiter de belles sessions de pêche, le poisson n’étant pas très enclin à dépenser des calories inutilement en pourchassant tel ou tel leurre. Alors, évidemment, pour notre saison de pêche favorite, on souhaiterait que les dieux du ciel fassent un peu mieux pour que l’on puisse exercer notre passion dans de bien meilleures conditions… Et si ce n’est toujours pas le cas ???

Vient alors LA solution de cet opus 48 de votre revue préférée : partir à l’étranger, là où vous aurez forcément mal aux bras après une journée de pêche ! Encore faut-il trouver la bonne destination, nous direz-­vous et, surtout, celle qui ne vous oblige pas forcément à aller voir… le banquier !!! L’archipel des Lofoten en Norvège semble être le bon compromis, que ce soit en famille ou entre potes de pêche bien sûr. Situées bien au-dessus du cercle polaire arctique, mais grâce au Gulf Stream, les Lofoten bénéficient d’un climat beaucoup plus doux que d’autres parties du monde à la même latitude ; entre fin mai et mi-juillet, vous pourrez admirer le soleil de minuit, tandis que les aurores boréales feront leur apparition entre septembre et mi-avril. C’est un joyau de nature à l’état sauvage qui offre notamment des paysages de montagnes majestueuses où les attractions naturelles, comme les fameux fjords par exemple, sont légion.

Et la pêche alors ? Connue pour les nombreux petits villages de pêcheurs, c’est l’activité principale de l’archipel, et dans un cadre totalement durable. Comme vous le découvrirez dans le papier et surtout dans le Dvd, vous allez vite comprendre que votre condition physique doit se rapprocher de celle d’un Viking pour affronter de tels poissons trophée. Morues et lieus noirs perceront votre première ligne de défense, tandis qu’il ne vous restera guère de force pour combattre le géant des lieux : le mythique flétan, appelé localement halibut, plus grand poisson plat du monde qui peut atteindre 300 kg pour plus de 2,50 mètres ! Largement de quoi rivaliser avec des espèces plus exotiques… Le tout, avec un matériel et des techniques se rapprochant beaucoup des pêches hexagonales. Que demander de plus ? Vous souhaiter une excellente rentrée tout en vous mettant de doux rêves en tête sans que vous ayez à implorer systématiquement Éole et autres Hélios…

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