À l’instar du “LS” leurre souple, beaucoup plus fréquemment utilisé pour la recherche de ce type de gadidés, les “LM” leurres métalliques, appelés plus vulgairement “ferraille”, peuvent parfois faire la différence, notamment en grande profondeur.
C’est en profitant d’une belle journée sans vent avec un coefficient restreint (53) que nous allons pêcher dans les grandes profondeurs de la Manche, entre France et Angleterre. Il y aura beaucoup de route, environ deux heures et demie de navigation et nous en profitons pour faire escale à Jersey, l’une de ces magnifiques îles Anglo-Normandes, afin de se ravitailler en carburant.
Puis, nous ferons route sur des postes bien précis, au milieu de nulle part pour, nous l’espérons, une belle partie de pêche aux lieux jaunes à la verticale.
Il faut savoir que le lieu a un biorythme bien particulier. Les premières années de sa croissance, il évolue dans des profondeurs allant de cinq à quarante mètres. Ensuite, il cherchera les plus grandes profondeurs, particulièrement les zones accidentées et ce, pour devenir le fabuleux poisson que nous recherchons tous.
Il nous procure tant de plaisir et les rushs dont il peut nous gratifier plient nos blanks et font siffler nos freins de moulinets. Lorsqu’il atteint un poids intéressant, c’est véritablement un poisson d’exception sans avoir besoin de partir à l’autre bout du monde.
Ce poisson peut se pêcher de bien de façons différentes. Il est fort réceptif aux leurres souples (crazy, gulps, nitro slim shad, giant sayori…). Nous pouvons aussi le pêcher aux appâts naturels, ou encore aux vifs, comme le lançon vivant dont il raffole. Néanmoins, nous allons vous présenter une technique dérivée de la pêche exotique, qui est d’une redoutable efficacité, la pêche au métal !