Edito
Ode à la Royale
Cela fait bien (voire trop) longtemps que nous n’avions pas consacré la une de votre magazine à un poisson aussi emblématique qu’est la daurade royale ; depuis 2009 précisément et son fantastique reportage sur sa traditionnelle pêche à la pierre. Faut dire que la “Belle au sourcil d’or” – nom donné en référence à son véritable sourcil doré et, aussi, à son premier nom scientifique Chrysophrys aurata signifiant littéralement sourcil d’or – ne se laisse pas facilement aborder. Et quant à l’attraper, c’est encore toute une histoire… Méfiante et tatillonne, c’est véritablement un poisson qui se mérite ! Autant par le nombre d’années à passer à la traquer, que par la multitude de techniques et d’appâts à essayer pour la tromper. Et une fois que vous aurez maîtrisé son approche, il ne vous restera plus qu’à vociférer quelques noms d’oiseaux avant de triompher d’un ferrage assuré, dont l’art demande, lui aussi, quelque temps de pratique… Le tout explique certainement que “gueule pavée” a eu raison d’un nombre incalculable de pêcheurs et que sa prise relève de l’exploit et d’une certaine fierté, notamment lorsque plusieurs kilos s’affichent au peson ! C’est donc un peu notre cadeau de Noël que de vous offrir, aussi bien en papier qu’en vidéo, l’expertise de trois grands praticiens de la royale – Guillaume Auger, Alexis Chatelain et Yoann Houssais –, histoire de vous (re)mettre en selle sur ce sublime sparidé. En attendant d’immortaliser votre futur “trophée dauradesque” et même si la chair de la daurade est très appréciée, n’oubliez pas que la maille légale de capture s’élève à 23 cm et que les “blanquettes”, “socanelles” et autres “médaillons” se doivent de retrouver leur milieu naturel…!
Évidemment, ce 49ème opus ne s’arrête pas à la seule daurade royale. Vous retrouverez votre globe-trotter de présentateur au Portugal, pour optimiser vos futures pêches à soutenir grâce aux conseils des membres de l’équipe de France. Côté papier, des pêches plutôt “originales” sont à l’honneur. Vous verrez ainsi que le float-tube est en train d’acquérir ses lettres de noblesse en mer, que les “leurres céphalopodes” sont d’une efficacité redoutable et que la Nouvelle-Zélande est l’occasion de découvrir un poisson quasi endémique. Le tout couronné par une multitude d’actualités et de nouveautés 2019, histoire de vous convaincre de ne rater sous aucun prétexte les prochains salons de la pêche.
Excellentes fêtes de fin d’année à toutes et tous ! Côt&Pêchement vôtre.