Reportage vidéo sur la pêche du pagre en grande profondeur
Au départ du port de Carry-le-Rouet, nous embarquons des rêves plein la tête pour une partie de pêche aux pagres en eaux profondes. L’émotion est palpable, l’euphorie est omniprésente et la joie envahit l’atmosphère. Nous sommes tous comme des enfants, prêts à vivre une nouvelle aventure. Nous nous plongeons dans l’inconnu, curieux de savoir quelles surprises cette nouvelle partie de pêche nous réserve. Les pagres seront-ils présents ? Allons-nous avoir la chance de voir la robe rosée d’un gros spécimen ? Des invités surprise vont-ils se mêler à la fête ? Impatients, nous prenons la route du large. Concentrés, nous réglons les derniers détails pour être fin prêts et ne pas rater une seue seconde de cette journée qui s’annonce hors du temps.
À la recherche de notre “seigneur”, le magnifique pagre
Pour cet épisode 2 de la pêche des sparidés en grande profondeur (épisode 1 dans le Côt&Pêche N°51), nous partons explorer les tombants des grandes fosses méditerranéennes situés entre 110 et 150 mètres de la surface. Après plusieurs années de recherche, nous avons pu constater que ce magnifique poisson à la robe “rosée” occupe massivement ces zones du mois de septembre au mois d’avril. Il quittera les zones abyssales durant le printemps pour remonter sur les grands plateaux et gravières. Il rejoint ainsi les eaux côtières plus chaudes, plus riches en nourriture durant la période estivale. À partir du mois de septembre, on commence à le retrouver sur ces fameux tombants autour desquels il va évoluer jusqu’à la fraie du mois de mars. Ces mouvements migratoires sont ponctués de nombreuses interrogations. Peu d’études existent et celles-ci ne nous mènent pas toujours dans la même direction. De quoi nourrir le mystère autour de notre quête. Durant l’automne et l’hiver, nos recherches vont donc se concentrer sur des profondeurs d’environ 130 mètres, dans l’espoir de voir apparaître, après un rude combat, la robe de l’un des plus beaux et des plus respectés des sparidés : le pagre.
Avec l’essor de la pêche au tenya, le pagre est depuis plusieurs années beaucoup plus stigmatisé. Passionnant, magnifique, combatif, massif, puissant… les adjectifs ne manquent pas pour le définir. Souvent confondu avec le denti ou le pageot, il possède cependant des signes distinctifs particulièrement marqués. Son corps haut, latéralement comprimé ainsi que sa tête volumineuse et abrupte apparentent sa silhouette à celle de la dorade royale. Sa mâchoire puissante, composée de 6 incisives tranchantes à l’avant de chaque mâchoire suivies de molaires rondes, en font un véritable prédateur. C’est sa robe qui va lui donner sa véritable identité. Son dos rose plus ou moins foncé est souvent parsemé d’éclats bleutés et argentés. Il possède une tache mauve plus ou moins marquée entre les deux yeux ainsi que 5 lignes longitudinales au-dessus de la ligne latérale. Enfin, si après tous ces détails physiologiques, vous hésitez encore à l’identifier, jetez un coup d’œil aux deux extrémités de sa nageoire caudale. Si le poisson présent dans votre épuisette est bien un pagre, vous y verrez sans aucun doute deux taches blanches bien marquées. Voici la carte d’identité du poisson qui va focaliser notre attention. Il va maintenant falloir s’équiper comme il se doit car si notre cible est d’une taille moyenne de 2 à 4 kg, les gros spécimens peuvent atteindre plus de 8 kg. Dans ces grandes profondeurs, nous ne sommes pas à l’abri de nous faire embarquer la ligne par l’un de ces tracteurs des mers. Laissons la place aux rêves. À nous maintenant de mettre en place notre plan d’attaque pour partir à leur recherche.
Une pêche à soutenir simple et efficace : la valeur sûre
Cette pêche en grande profondeur peut paraître basique de prime abords, mais il nous faudra soigner tous les détails pour espérer tomber sur la journée parfaite. Comme le dit le dicton, “la chance que l’on rencontre au jeu est souvent provoquée par les stratégies que l’on emploie”. Comme pour toute session de pêche à soutenir, cela commence par la justesse du mouillage. Il devra être d’une précision chirurgicale, faute de quoi, les touches pourront se faire attendre longtemps. À l’inspection du sondeur, les détections présentes sur les deux premiers mètres au-dessus du fond signalent la présence de “vie”, comme on dit dans le jargon. Si ces dernières ne symbolisent pas que la présence de pagres, on sait que ces prédateurs sont souvent présents au milieu des autres espèces à la recherche de nourriture. Il faudra donc positionner le bateau sur la détection, mais cela n’est pas une mince affaire dans de telles profondeurs. La prise en compte de la dérive générée par le vent et le courant permettra, en se positionnant bien en amont, de faire “atterrir” le bateau juste au-dessus de la bonne zone. Sachez que même avec beaucoup d’expérience, il est souvent nécessaire de s’y reprendre à plusieurs fois pour tomber juste.
Notre embarcation est maintenant en place, le mouillage est bien tendu. La mise à l’eau des lignes ne se fait pas attendre bien longtemps, tout comme les touches d’ailleurs. En général, elles sont immédiates tant les fonds sont riches sur ces tombants. Seulement, les pagres sont-ils bien présents ? Il ne faut pas se leurrer, il est rare de dépasser les 10 pagres sur une journée de pêche. Ce n’est cependant pas la seule espèce présente sur zone. Les gros chapons, Saint-pierre, pageots, merlus et autres congres viennent compléter les paniers aux multiples couleurs. D’autres poissons comme les petites dorades roses, les pageots acarnés et chinchards sont également très nombreux. Ils sont les premiers à se jeter sur les appâts, affamés. Commence alors le jeu de la patience. Au milieu des touches à répétition, il faut savoir laisser venir le gros poisson, apprendre à regarder le scion qui frétille sans se précipiter, sans ferrer dans le vide. Attendre jusqu’à la grosse tirée, voici notre ligne de conduite. Plus violente, elle indiquera qu’un gros poisson, peut-être un pagre, est venu se saisir de l’un de nos trois appâts. Vous l’aurez compris, il faut savoir temporiser et attendre la grosse touche. C’est la base de cette pêche en grande profondeur. Imaginez au fond, des bancs entiers de poissons, en général inférieurs à 30 cm. Nos montages étant équipés d’hameçons de 2/0 à 4/0, ces derniers ne se piquent pas et grignotent petit à petit l’appât. Cette agitation mélangée aux effluves environnantes attirent les plus gros prédateurs comme les pagres. Ils sentent qu’il se passe quelque chose mais, plus méfiants, ils se tiennent à l’écart du brouhaha, plutôt spectateurs qu’acteurs de la pièce qui se joue. Cependant, une fois décidé, le pagre ne se déplacera pas pour chipoter. Il vient pour montrer sa domination, faire le ménage au milieu de ses concurrents. Il s’empare souvent brutalement de l’appât, afin de déguster son mets plus loin, à l’abri des usurpateurs. La touche est souvent violente, soudaine. Le pagre porte bien son nom issu du latin “phagrus” : le vorace. Dans ces eaux profondes, la compétition alimentaire est encore plus rude car la densité de poissons est très élevée. L’action de pêche est donc primordiale pour réussir sa journée. Il faudra gagner au jeu de la patience. Ce n’est cependant pas le seul critère. C’est la somme des petits détails qui fera la différence. Partons du côté de la fabrication du montage pour peaufiner notre stratégie.
Conjuguer résistance et visibilité pour plus d’efficacité : le montage octopus
Nous ne sommes pas là pour jouer dans la finesse. À partir de 60 mètres, la lumière n’est déjà quasiment plus présente, la pénombre de plus en plus intense. Au-delà de 70 mètres, même dans les eaux claires de la Méditerranée, on entre dans le noir total. On ne va pas chercher, comme à l’accoutumer, à pêcher fin. Au contraire, nous allons utiliser des lignes robustes et surtout, les plus attractives possibles. L’objectif est de signaler la présence de notre ligne aux poissons situés dans les alentours. Bien sûr, les effluves des appâts vont faire leur travail, mais, en plus, les perles et autres octopus phosphorescents vont créer un vrai point de fixation sur notre appât. Dans ces eaux profondes, nous avons pu remarquer que les perles phosphorescentes avaient un vrai attrait visuel. Afin de rendre le montage encore plus attractif, nous rajoutons sur chaque empile un octopus de 7 à 10 cm de longueur. Le mouvement de sa jupe, de ses tentacules artificielles, va générer des vibrations attirantes pour le poisson. Voici un “cocktail visuel” qui va vraiment faire la différence par rapport à n’importe quels autres montages. Ce dernier va être des plus simple. On utilisera un montage à trois empiles de 30 à 40 cm en 60/100e. Oui, c’est du solide ! Il faut bien comprendre qu’un gros diamètre de fluorocarbone va tout d’abord permettre de limiter les emmêlements à la descente. Il sera aussi un gage de résistance. Nos tests sur des diamètres plus fins, comme le 40/100e, ne se sont pas révélés concluants et se sont souvent terminés par la casse d’un beau poisson. La remontée sur 130 mètres de profondeur est longue, les frottements sont multipliés. Si le poisson a bien engamé, le risque de casse est trop important ! On va donc miser sur la sécurité. Il est possible d’apporter une variante en allongeant les empiles lorsque le courant est plus fort afin de favoriser une nage plus naturelle de nos appâts. J’utilise alors un montage à deux avançons d’environ 80 cm.
Dernier détail, il faut trouver le bon compromis et choisir les hameçons qui vont venir équiper cette architecture en nylon. Des hameçons trop petits seraient engamés par les poissons parasites que nous ne recherchons pas. Trop gros, des poissons de belle taille comme un pagre de 1,5 kg pourraient avoir des difficultés à engamer. Je vous conseille donc de gréer des hameçons de type Chinu de taille intermédiaire de 1/0 à 3/0. Voilà deux montages polyvalents capables de répondre à quasi toutes les situations de la pêche du pagre en grande profondeur. Tous à votre atelier !
L’importance fondamentale de l’eschage : allier résistance efficacité et attractivité
Comme pour toutes les techniques de pêche aux appâts, l’eschage joue un rôle majeur dans la réussite de la partie de pêche, d’autant plus dans les grandes profondeurs. D’abord parce que la présence outrancière sur les zones de nombreuses espèces non désirables implique que notre appât soit ultra résistant. Il est rare de réaliser une partie de “pêche en profonde” sans se faire embêter par les dorades roses, les sébastes chèvre ou encore les chinchards. D’ailleurs, leur présence est bon signe et indique souvent la présence de prédateurs comme le pagre. On imagine alors aisément le montage arriver au fond et les appâts se faire assaillir par ces petits charognards. Les touches sont immédiates. Le scion frétille 120 mètres plus haut et les appâts ont intérêt à être bien accrochés sans quoi la sanction est immédiate. Les hameçons se font déshabiller et il ne nous reste plus qu’à remonter pour recharger une nouvelle fois. On va donc chercher à rendre nos appâts résistants. Ils doivent durer le plus longtemps possible afin de laisser le temps aux pagres de s’emparer de l’appât. Pour se faire, grâce au fil élastique, nous allons nous lancer dans une préparation digne des plus grands cuisiniers. Le menu sera composé de rôtis de calamars, crevettes et sardines. Ces trois appâts constituent la base de notre préparation car le pagre se nourrit essentiellement de crustacés et de céphalopodes. La sardine, universelle, viendra compléter le panel.
Depuis plusieurs années, nous avons remarqué que la crevette est particulièrement efficace. Cela n’est pas un scoop quand on connaît les résultats remarquables de la pêche au tenya sur les pagres. Il est possible de l’utiliser entière, décortiquée ou avec la carapace pour la rendre plus résistante. Attention cependant à casser sa courbure durant la préparation. La forme arrondie de notre crustacé favorise les emmêlements du bas de ligne durant la descente ou la remontée. Elle tournoie naturellement, comme une hélice. Son mouvement n’est pas naturel, donc moins attractif pour nos poissons roses. N’hésitez pas à fendre le ventre de la crevette dans la longueur afin de casser son arrondi et de lui donner une forme beaucoup plus longiligne. Petite astuce : ne jetez pas les têtes. Le jus “viscéral” constitué des principaux organes internes du crustacé (cœur, estomac, cerveau) est très attractif. Il permettra à notre appât de dégager plus d’effluves dans le courant. Lorsque vous l’utilisez entière, enlevez simplement la carapace supérieure de la tête pour laisser le jus se libérer plus facilement. Lorsqu’elle est décortiquée, n’hésitez pas à conserver les têtes pour en extraire le fameux jus et ensuite tremper les morceaux à l’intérieur. Quelle que soit la manière dont nous l’utiliserons, la crevette reste l’appât numéro 1 pour séduire de jolis pagres.
Néanmoins, ces derniers méritent bien leur réputation de prédateurs voraces. Ils se laissent volontiers séduire par d’autres types d’appâts tels que le calamar. Ici encore, plusieurs solutions s’offrent à nous. D’abord, on va privilégier des calamars d’une taille moyenne d’environ 10/15 cm. On pourra ainsi les utiliser entier afin de séduire de beaux poissons. Ce céphalopode offre également l’avantage d’être très résistant aux attaques de petits poissons voraces. Sa chair, à la fois tendre et ferme, ne se laisse pas déchiqueter si facilement. Ainsi, même si de nombreux petits poissons attaquent le festin les premiers, il est probable qu’il restera toujours de quoi satisfaire un beau poisson sur notre hameçon. Je dirais donc que sur un montage à trois hameçons, il est quasi indispensable d’utiliser au moins un calamar entier. Personnellement, je le positionne souvent sur le traînard et cette stratégie finit souvent par payer à un moment ou à un autre. Ce céphalopode peut cependant être utilisé de plein de manières différentes. Il dispose de plus d’un tour dans son sac puisque tous les éléments qui le composent sont efficaces. Le blanc du manteau en lanières plus ou moins grosses, la tête avec ou sans les tripes, ou simplement couper en anneaux dans le travers, le calamar offre de multiples possibilités. N’hésitez pas à utiliser ses triples, très attractives. Les poissons en raffolent. À l’aide de fil élastique, on pourra les greffer à deux ou trois grosses lamelles de calamars. Ce combo est souvent gagnant.
Enfin, parlons du poisson à chair grasse le plus commun : la sardine. Comme vous pouvez l’imaginez, ce petit poisson est bien trop fragile pour être utilisé en grande profondeur. Même “élastiquée” à plusieurs reprises, la sardine est souvent dépiautée en quelques secondes pour ne laisser qu’une arête saillante sur l’hameçon après la remontée. C’est ailleurs que nous allons chercher à tirer avantage de la sardine. On l’utilisera en “combo” afin de renforcer le côté attractif de nos appâts. On va couper la sardine en deux ou en filet, et lier ces morceaux aux crevettes ou aux calamars pour en faire un cocktail explosif. On pourra même farcir le manteau d’un calamar de sardines afin de fabriquer un super appât. Résistant à l’extérieur, visuellement attractif grâce à sa couleur blanche et hyper olfactif grâce en renfort de la sardine, ce super appât ne peut pas laisser les poissons indifférents, quelle que soit l’espèce. De multiples possibilités s’offrent donc à nous pour pêcher dans ces grandes profondeurs, mais vous l’aurez compris, l’alliance entre la résistance, l’attractivité visuelle et olfactive est bien le secret pour séduire de gros pagres.
Un matériel à la fois puissant et sensible, pour réduire les distances…
Une couche d’eau importante nous sépare du fond lorsque nous pêchons en grande profondeur. Notre matériel devra donc être adapté à toutes les contraintes que nous allons subir. Le premier élément est la nécessité d’utiliser de gros plombs d’au moins 150/200 grammes pour aller plus vite au fond et favoriser l’auto-ferrage. Lorsque le courant est important, il sera même indispensable de monter à 300 ou 350 grammes afin de garder le contact. Pour ne pas subir le poids important du lest et des trois appâts eschés sur le montage, une canne puissante et un moulinet adapté seront indispensables. Cette pêche peut être définie comme semi-lourde, mais tout l’intérêt demeure dans l’utilisation de matériel à la fois puissant et sensible. Pour ma part, j’utilise une canne d’une longueur de 3,8 à 4 mètres à action de pointe. Très raide sur 80 % du blank, mais hyper sensible en pointe grâce à sa buscle, ce type de canne offre une réserve de puissance parfaite jusque dans le talon. Elle permet en plus de détecter la moindre touche : c’est le bon compromis. Pourquoi utiliser une telle longueur en bateau ? L’explication est simple. En pêchant si profond, l’utilisation d’une grande canne permet d’avoir un bras de levier beaucoup plus important. Avec 150 mètres de tresse sortis du moulinet et une bannière souvent importante en fonction du courant, une grande canne permet d’obtenir plus de réactivité dans l’animation de la ligne, que ce soit durant les tirées ou le ferrage. Imaginez-vous ferrer avec une canne de 2 mètres dans 130 mètres d’eau, le résultat au bout de la ligne serait quasi nul. Le ferrage n’aurait aucun effet. Petite astuce : lors de la remontée avec une grande canne, maintenez-la haute en respectant un angle de 45 à 60°. De cette façon, vous sentirez beaucoup moins la résistance de la ligne et pourrez remonter sans vous fatiguer. Plus le point de traction se rapproche de vous, moins le poids de la ligne se fait sentir. N’hésitez pas à poser le talon de votre canne sur l’aine pour encore plus de confort. Pour l’accompagner, je vous conseille d’utiliser un moulinet de taille 5 000 au minimum afin de bien équilibrer l’ensemble et de pouvoir le garnir de 300 mètres de tresse en 15/100e au minimum. Personnellement, j’utilise un moulinet longcast car sa bobine longue et large favorise une meilleure glisse de la tresse durant la descente et donc un gain de temps non négligeable dans ces grandes profondeurs. Enfin, je greffe une arrachée de 10 mètres environ au bout de la tresse afin d’apporter une meilleure résistance aux frottements. Sur ces tombants abrupts, il faut d’abord rechercher la résistance et l’efficacité, on ne joue pas !
Vous voilà fin prêt pour partir à la traque de ce magnifique poisson qu’est le pagre. Cette pêche exigeante a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses. Si nous ne repartons qu’avec 6 sujets de belle taille, d’autres espèces magnifiques viennent compléter notre bourriche. Nous sommes repus de sensations, d’images et de moments magiques tels que peut nous en offrir notre passion. Arrivés au port, nous partageons un pastis, tradition marseillaise oblige. Nous rejouons le film de la journée, visiblement pas assez rassasiés, prêts pour une nouvelle aventure. Les idées fusent : il faudra revenir pour faire mieux et comprendre ce qui laisse encore une part d’incertitude. Une chose est sûre, cette quête est sans limites. Un autre sparidé éveille notre curiosité : le pageot. Peut-être nous dirigeons-nous vers une pêche plus en finesse à la recherche de ces sparidés magnifiques. La suite à l’épisode 3…